Je l’avoue, je devais écrire ce billet le mois dernier, en février, d’où le sujet de l’amour.
Bien que le mois de mars soit déjà bien entamé, il n’est pas moins important de parler d’amour, et surtout de l’importance d’aimer ce qu’on fait. On m’a souvent dit que je devrais trouver quelque chose que j’aime, et en faire mon métier, ainsi je n’aurais même pas l’impression de travailler! Je prendrais plaisir à faire mes journées, à créer, à aider, à mettre en pratique mes talents et mon expertise, dans la joie.
Ça m’a pris des années, mais j’ai enfin trouvé ce que j’aime, soit de travailler avec les mots que j’ai toujours adorés, d’offrir des services linguistiques, d’écrire, de réviser, de corriger et d’améliorer des textes, livres, présentations et projets en contribuant au succès de mes clients.
Ces temps-ci, j’ai plusieurs projets qui sont centrés sur des présentations ou des conférences à transcrire et mettre en forme. J’ai l’impression chaque fois d’y ajouter un peu de moi!
Et depuis que je prends plaisir à ce que je fais, et que je savoure chaque projet pleinement, je me sens plus détendue, et mes affaires vont de mieux en mieux.
Bref, je m’amuse, mes projets m’intéressent, mes clients et mes partenaires sont merveilleux, et j’espère encore continuer longtemps.
PRENDRE DU TEMPS POUR SOI
J’ai aussi compris que, même si j’aime mon travail et les projets que je réalise avec mes clients, je dois prendre du temps pour moi, histoire de refaire le plein, me ressourcer, me garder en forme et vivre en équilibre.
C’est ainsi qu’il y a six mois, j’ai découvert que j’adore courir. Enfin, marcher et courir, car je ne gagnerais aucune course et je ne ferais pas partie de l’équipe olympique, mais de m’accorder 30 minutes pour sortir courir et marcher avec de la musique dans mes oreilles quelques fois par semaine, en donnant autant d’importance à cette sortie qu’à un rendez-vous d’affaires ou à un projet, n’a eu que des effets positifs et bénéfiques pour moi.
J’ai évité le « blues » de l’automne et de l’hiver que je ressentais chaque année à une certaine période, mon énergie est plus élevée, j’ai les idées plus claires, je peux travailler plus longtemps lorsque nécessaire sans me fatiguer, et je vous l’avoue, mes petites courses sont une sorte de thérapie pour moi.
Il y a 10 ou 20 ans, si on m’avait dit que je deviendrais une adepte de la course à pied, je ne l’aurais pas cru. Et pourtant!
Si ce n’est pas déjà fait, je vous souhaite de trouver ce que vous aimez, et de prendre le temps de le faire pour atteindre, vous aussi, un bel équilibre.
Et bientôt, je pourrai sortir courir sans m’habiller comme un oignon (en plusieurs couches)! J’ai hâte.