Devant une syllabe graphique contenant un e instable (dit e muet), on écrit è et non é. Ainsi :
on écrit évènement sur le modèle de avènement, règlementaire sur le modèle de règlement, etc. ;
les formes conjuguées des verbes du type céder, au futur et au conditionnel, s’écrivent avec un accent grave (ex. : elle cèderait sur le modèle de elle lèverait) ;
dans les inversions interrogatives, la première personne du singulier en e suivie du pronom personnel je porte un accent grave (ex. : aimè-je).
Exceptions, en raison de leur prononciation normée en syllabe initiale :
les préfixes dé- et pré- (ex. : dégeler, prévenir) ;
les é- initiaux (ex. : échelon, édredon, élever) ;
ainsi que médecin et médecine.
1. L’accent circonflexe disparait sur les lettres i et u (ex. : nous entrainons, il parait, flute, traitre).
Exceptions : le circonflexe est maintenu, pour sa fonction analogique ou distinctive,
dans les terminaisons verbales du passé simple (ex. : nous vîmes, vous lûtes) et du subjonctif (ex. : qu’il partît, qu’il eût voulu) ;
dans jeûne(s), les masculins singuliers dû, mûr et sûr, et les formes de croitre qui, sinon, seraient homographes de celles de croire.
2. Le tréma est déplacé sur la lettre u qui correspond à un son dans les suites -güe- et -güi- (ex. : aigüe, ambigüe, ambigüité).
N.B. Afin de corriger des prononciations jugées défectueuses, le tréma est ajouté dans quelques mots (ex. : argüer, gageüre, rongeüre).
3. Pour l’accentuation (comme pour le pluriel et la soudure), les mots empruntés suivent la règle des mots français (ex. : homéo-, un imprésario).
Source : la rédaction du site orthographe-recommandee.info*.
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